Municipales 2008 : Toulouse avec J.L. Moudenc (11)
Toulouse : Le Nouveau Centre avec JL Moudenc
Après le conseil national du Nouveau centre qui s'est déroulé à Paris dimanche 16 décembre, les représentants toulousains du mouvement centriste appellent «l'ensemble des sympathisants centristes à s'investir dans la campagne des élections municipales en Haute-Garonne et demandent aux électeurs toulousains de se mobiliser et de faire voter pour Jean-Luc Moudenc, candidat de Toulouse pour tous, seul candidat à incarner les valeurs du centre».
On annonçait la droite Toulousaine divisée, il n'en est rien : Après l'UMP, le MPF et Dominique Baudis, c'est au tour du Nouveau Centre de soutenir Jean-Luc Moudenc pour les élections municipales de mars 2008.
C'est dommage pour Pierre Cohen qui comptait beaucoup sur les divisions de la droite pour s'imposer d'autant que la gauche se présentera divisée en mars :
Apparement peu satisfait de la tournure des choses, François Simon, l'ancien candidat P.S. aux municipales a tout simplement décidé de conduire sa propre liste alternative à celle de Pierre Cohen. Légitimisé par son ancrage à Toulouse il compte prendre de nombreuses voix à l'actuel maire de Ramonville.
Il faut dire que la liste de Pierre Cohen, à moitié dévoilée dans la presse, est loin de satisfaire tout le monde à gauche. Faisant la part belle aux fonctionnaires et notament aux enseignants (Pierre Cohen est lui même chercheur au CNRS), elle ne laisse pour le moment que très peu de places aux personnalités de la société civile.
Ceci dit, il s'avère d'un choix tactique peut être payant pour récupérer les nombreuses voix de la fonction publiques parties se porter sur le MODEM aux dernières élections ...
Il y a donc une vraie opposition de style pour les 2 candidats principaux au Capitole en mars 2008, entre le maire sortant, désireux de rassembler au delà des partis et ouvrant grand sa liste à la société civile et son challenger, plus confiné dans une logique de rassemblement autour des partis et s'appuyant sur une doctrine forte.
Rappelons à cette occasion que l'Apré a toujours milité pour l'accession de personnes de la société civile aux responsabilités politiques afin de réduire la fracture entre pouvoir politique et réalité du terrain.