Lettre de l'A.P.Ré. : Yves Jégo

Publié le par A.P.ré. (Frédéric Guyonnet)

      « Le travail est au cœur des valeurs qui nous rassemble »

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           La Lettre de l’A.P.Ré

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                  Les Réformateurs Toulousains

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              Par Jean-Louis CHAVOILLON

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"Il se voulait le promoteur d'un « gouvernement des meilleurs ».


Nicolas Sarkozy lors du récent remaniement a démontré que connaissance terrain et  maîtrise des dossiers ne sont pas toujours, à ses yeux, des facteurs de reconnaissance.

Même si le poste de ministre est éphémère, l’éviction d’Yves JEGO sur le dossier de l’Outre-Mer est tout un symbole. Ce dernier restait le seul au gouvernement à pouvoir parler à tout le monde dans cette affaire, y compris avec Elie Domota, la figure emblématique du LKP. Son éviction a été interprétée par lui-même dans les médias comme le lobbying réussi d'un « certain patronat ».


Même si le choix de Marie-Luce PENCHARD n’est pas critiquable, la disparition d’un Sarkoziste de la première heure est plus que contestable sur un dossier complexe où se sont entremêlées des rancœurs liés à un passé colonial, un comportement contestable de certains dirigeants patronaux, des indépendantistes qui soufflent sur les braises et une extrême gauche à l’affut du moindre désordre.


Yves JEGO retrouve donc sa liberté et annonce avoir des choses fortes à dire dans les prochains jours sur l’outre-mer et la politique nationale.

Malgré sa déception légitime, nous ne doutons pas que ce sarkoziste de la première heure continuera à œuvrer pour le bien de sa famille politique et à poursuivre le sillon qu’il trace auprès de la société civile.


Quant à nous, sans être repliés sur nous même, il est grand temps de retrouver nos fondamentaux : l’unité de notre famille politique.

Publié dans Actualités nationales

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D
DÉBARQUÉ" DU GOUVERNEMENT FILLON<br /> Yves Jégo adhère au Parti radical de Jean-Louis Borloo<br /> "Yves Jégo mesure le véritable pouvoir d'un certain patronat et se prépare pour de nouveaux combats." Dans la foulée de son éviction du gouvernement, l'ex-secrétaire d'État à l'Outre-mer ne cachait pas son amertume en publiant ce message en guise de statut sur son compte Facebook . Vendredi, il est sorti de son silence pour évoquer publiquement son limogeage lors du remaniement gouvernemental le 23 juin . Interrogé pour savoir s'il avait été averti de son départ seulement 10 minutes avant l'annonce de la nouvelle équipe ministérielle, Yves Jégo a répondu sur Europe 1 : "Oui, c'est vrai, je l'ai appris un peu brutalement, mais enfin quand un ministre est débarqué je crois qu'il n'a pas vraiment le droit de se plaindre." Et de poursuivre : "La politique, c'est fait d'aléas, de hauts, de bas. Je vais redevenir député (de Seine-et-Marne, NDLR) et j'ai beaucoup de choses qui m'intéressent." Dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France, il relativise : "Un ministre n'a pas à se plaindre, quand on sait qu'il y a chaque jour 2.000 chômeurs de plus débarqués de leur entreprise dans notre pays. Il faut rester décent..." Pour autant, la passation de pouvoir entre Yves Jégo et Marie-Luce Penchard au secrétariat d'État à l'Outre-mer avait été très froide et rapide la semaine dernière. Le ministre débarqué du gouvernement n'avait pas prononcé un mot. Conversation avec Nicolas Sarkozy S'y attendait-il ? : "Non, non, je n'avais pas de signes précurseurs", a affirmé à Europe 1 l'ex-secrétaire d'État, reconnaissant toutefois que ses relations avec le Premier ministre François Fillon n'étaient pas bonnes depuis la crise aux Antilles. "Elles sont froides, voilà, il ne faut pas cacher les choses non plus, il ne faut pas faire de langue de bois. Je pense que cette crise a laissé entre lui et moi des traces", a-t-il expliqué, indiquant qu'il n'avait, depuis, pas rencontré le chef du gouvernement. "Je pense que si François Fillon avait voulu que je reste ministre il l'aurait décidé", ajoute Yves Jégo. Cette éviction a d'ailleurs été l'objet d'une discussion avec Nicolas Sarkozy mercredi à l'Élysée. Évoquant une "explication entre amis, très franche et très sereine", le député de Seine-et-Marne raconte que le Président lui a "exposé son souhait de passer à une autre étape en nommant un ministre ultramarin, et ça c'est plutôt une révolution". Et de conclure : "Je n'ai aucun reproche à faire à Nicolas Sarkozy." Néanmoins, sarkozyste de longue date, Yves Jégo annonce qu'il rejoint le Parti radical de Jean-Louis Borloo, formation associée à l'UMP, tout en soulignant qu'il "reste pleinement dans la majorité présidentielle et l'UMP".<br />
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P
Entièrement d'accord Sand, si tel était le cas l'équipe de France de football serait trustée par les petits enfants de Kopa et Fontaine et par les enfants de Platini et Girese!
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S
Tout à fait d'accord avec votre commentaire monsieur DAVID;Mais l'intelligence politique ne se puise pas dans  "Lesfils" de ou "fille de".
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P
Bravo Jean Louis pour cet article. Yves Jégo est tombé sous les coups de machette des tontons macoutes du LKP comme d'autres ministres avant lui sont tombés sous les coups de bouttoir d'une minorité agissante occupant les rues et intimidant la minorité silencieuse.Il a été remplacé par une "fille de" - une de plus... Rien de bien étonnant donc...
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S
Un ami proche m'a toujours conseillée cela en politique:"Prends la dernière place, celle que personne ne veut et fais en la première celle que tout le monde voudrait", a mon tour, c'est celle que je conseille à Yves  aujourd'hui.
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