La lettre de l'A.P.Ré
« Le travail est au cœur des valeurs qui nous rassemblent »
La Lettre de l’A.P.Ré pour Tous
Les Réformateurs Toulousains
Par Jean-Louis CHAVOILLON
Chers amis de l’A.P.Ré,
Malgré la bonne campagne de Jean-Luc MOUDENC, le Capitole passe à gauche et notre famille politique dans sa diversité vient de subir un véritable Tsunami politique.
En ma qualité de responsable politique et fort de mon soutien désintéressé à la liste de la majorité sortante, le cataclysme toulousain m’oblige à sortir de ma réserve et à tracer sans passion un bilan politique sans complaisance de la situation politique locale, de chercher les responsabilités et de tirer les conclusions qui s’imposent.
Face à la défaite, « Les Politiciens battent souvent en retraite mais ne la prennent jamais ", écrivait Yvan AUDOUARD. En réponse à cette judicieuse citation, il est en effet temps de forcer le mouvement de renouvellement de notre classe politique locale et de participer activement à celui-ci.
Pour ce faire, il est important de s’appuyer sur de nouveaux hommes, nouvelles femmes, nouvelles méthodes, nouvelle stratégie!
Deux réflexions permettent de livrer une analyse et de tracer des propositions simples et fortes pour y parvenir.
" Nouveaux hommes, Nouvelles femmes... "
76% des français ne croient plus en la politique. Pourquoi ? On prend les mêmes et on recommence... ", " Toujours les mêmes... ". Telles sont les quelques raisons avancées.
Depuis 20 à 30 ans, notre population, la société civile dans son ensemble, s'éloigne de sa classe politique. Depuis 20 à 30 ans, la situation globale du pays s'aggrave. Depuis 20 à 30 ans, les mêmes têtes mènent le théâtre d'ombre qu'est devenue la vie politique. Depuis 1986, bien que chaque majorité sortante ne soit jamais reconduite, les têtes restent les mêmes. Triste pays que le notre où ceux qui ont échoué reviennent 5 ou 6 ans plus tard.
" Nouveaux hommes, Nouvelles femmes... "
76% des français ne croient plus en la politique. Pourquoi ? On prend les mêmes et on recommence... ", " Toujours les mêmes... ". Telles sont les quelques raisons avancées.
Depuis 20 à 30 ans, notre population, la société civile dans son ensemble, s'éloigne de sa classe politique. Depuis 20 à 30 ans, la situation globale du pays s'aggrave. Depuis 20 à 30 ans, les mêmes têtes mènent le théâtre d'ombre qu'est devenue la vie politique. Depuis 1986, bien que chaque majorité sortante ne soit jamais reconduite, les têtes restent les mêmes. Triste pays que le notre où ceux qui ont échoué reviennent 5 ou 6 ans plus tard.
La prime à l'échec en quelque sorte. C'est un problème en soi de la politique française.
Nous devons renouveler à tous prix nos cadres politiques locaux à la vue de résultats électoraux. Rien ici ne sert de dresser une liste nominative car ce problème n'est pas un problème de personne mais un problème générationnel pour relever les défis d’aujourd’hui.
Nouvelle méthode
1 – En limitant la réélection à 2 mandats successifs : Certains politiques pensent après nombre de réélections voire pire, de candidatures, que leur circonscription est leur fief où nul de son propre camp n'aurait autorisation à briguer la succession sauf cas de décès. Si cela permet de conserver tel ou tel poste dans le giron de tel ou tel parti à court ou moyen terme, elle ne garantit certainement pas l'élection d'un adversaire à long terme. L’exemple du capitole de Toulouse est flagrant où le renouvellement du quota politique demandé par le maire sortant ne s’est pas appliqué et a été balayé par un contexte national défavorable et par une gauche offensive. Misons sur notre propre renouvellement pour être offensif !
Nous devons renouveler à tous prix nos cadres politiques locaux à la vue de résultats électoraux. Rien ici ne sert de dresser une liste nominative car ce problème n'est pas un problème de personne mais un problème générationnel pour relever les défis d’aujourd’hui.
Nouvelle méthode
1 – En limitant la réélection à 2 mandats successifs : Certains politiques pensent après nombre de réélections voire pire, de candidatures, que leur circonscription est leur fief où nul de son propre camp n'aurait autorisation à briguer la succession sauf cas de décès. Si cela permet de conserver tel ou tel poste dans le giron de tel ou tel parti à court ou moyen terme, elle ne garantit certainement pas l'élection d'un adversaire à long terme. L’exemple du capitole de Toulouse est flagrant où le renouvellement du quota politique demandé par le maire sortant ne s’est pas appliqué et a été balayé par un contexte national défavorable et par une gauche offensive. Misons sur notre propre renouvellement pour être offensif !
2 – En limitant le cumul des mandats : Aujourd'hui, la complexité et l'importance des problèmes à tous les niveaux de l'administration demande une plus grande proximité et une plus grande efficacité des hommes politiques. Il est clair que la multiplication des responsabilités diminue d'autant la possibilité de satisfaire aux attentes des citoyens. Il est temps de laisser la place à une nouvelle génération pour être efficaces, améliorer l'image du politique et préparer le renouvellement.
3 – En fixant une limite d’âge pour un mandat : Si les communes ou les collectivités locales posent moins de problèmes, on peut militer pour fixer un âge limite général pour revitaliser l’engagement publics et renouveler notre classe politique à tous les échelons.
4 – En mettant en avant les jeunes et les femmes: Les jeunes militants d'aujourd'hui aspirent, peut-être, à prendre les responsabilités politiques de demain. On doit miser sur l’avenir en s’appuyant sur eux pour occuper des fonctions importantes. Alors que les socialistes savent mettre des jeunes sur des candidatures viables, nous demandons aux nôtres de s'attaquer à des postes difficiles ou ingagnables. Il est temps que cela change en leur confiant des postes de responsabilités.
Ces propositions s'opposent certainement à l'intérêt particulier de certains qui considèrent leur circonscription comme un privilège digne d’une féodalité de l'Ancien Régime.
Ces propositions s'opposent certainement à l'intérêt particulier de certains qui considèrent leur circonscription comme un privilège digne d’une féodalité de l'Ancien Régime.
Aujourd’hui, il est impératif de changer les hommes et les méthodes passives qui consistent à se décharger sur l'électeur.
L’A.P.Ré pour sa part, au travers son écoute auprès de la société civile et fort de son rôle exemplaire tenu durant la campagne électorale, reprend le combat et souhaite peser en participant à ce renouvellement salvateur.
Nous vous invitons tous à nous rejoindre car il est temps de se relever pour la reconquête.