Le Parti radical, présidé par Jean-Louis Borloo, n° 2 du gouvernement, veut se faire entendre.
Selon Serge Lepeltier, réélu maire de Bourges, dans le Cher, l’UMP devient un « RPR bis », loin des promesses qui existaient lors de sa fondation, ce qui pose un « vrai problème de structuration de la majorité présidentielle ».
Le premier vice-président et porte-parole des Radicaux affiche l’ambition : « Nous avons besoin d’un second pilier dans la majorité. Donc, nous devons présenter partout des listes autonomes aux européennes de 2009. Il faut le faire avec le Nouveau Centre, des écologistes et profiter de l’occasion pour proposer aux Radicaux de gauche d’être avec nous ». L'ancien ministre de l’Ecologie estime que « des listes uniques de la majorité garantiraient l’échec ».