Transports en commun : stop à la démagogie
Les transports en commun ne sont pas plus chers à Toulouse que dans les autres grandes villes.
Le ticket à l’unité (1,40€) est moins cher qu’à Lyon (1,50€) et à Marseille (1,70€).
Nous avons mis en place une offre d’abonnements parmi les plus compétitives : abonnement mensuel à 37 €, ramené à 28 € quand il est pris à l’année. Nous avons instauré la gratuité pour les personnes de plus de 65 ans. Les usagers demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RMI,et personnes handicapées bénéficient également de la gratuité, tout comme les scolaires de moins de 15 ans.
Et de fortes réductions (-50%) sont accordées aux jeunes de 16 à 25 ans.
Rien ne justifie donc la surenchère au tout gratuit dont le coût serait insupportable pour les contribuables. Aucune grande ville de France, même dirigée par un socialiste, ne s’est risquée dans une telle aventure.
Le maire de Ramonville passe outre ces réalités et fait de la gratuité totale son cheval de bataille.
Je lui conseille la lecture d’un rapport demandé en 2003 par le président socialiste Plancade, alors à la tête de Tisséo, qui préconisait, pour inciter les usagers à prendre les transports en commun, de privilégier le développement de l’offre de transport et déconseillait fortement la gratuité totale jugée inadaptée à notre agglomération et aux besoins de ses habitants.
Jean-Luc Moudenc.
www.moudenc2008.fr
Point de vue de l'Apré :
L'expansion tant économique que démographique de Toulouse ces dernières années a créé de nouveaux besoins en transports en commun. La priorité de la prochaine municipalité doit être de développer l'offre l'exsitante de transports en commun autour des lignes de métro et du réseau de bus existants. Par exemple, la ligne de tramway reliant la gare Matabiau à l'aéroport sera demain une nécessité.
Plutôt que de consacrer une part importante des budgets à la gratuité des transports qui ne sont pas plus chers à Toulouse qu'ailleurs, bien au contraire, nous trouvons plus judicieux d'utiliser cet argent pour compléter l'offre en transports faite aux Toulousaines.
Quant à financer la gratuité des transports par une hausse substantielle de la taxe d'habitation et amoindrir ainsi le pouvoir d'achat des Toulousains, cette proposition nous parait totalement décalée par rapport aux besoins actuels des habitants.