Debat Populaire : l'Identité nationale, immigration et intégration
«Les forces vives de la nation» seront conviées aux débats : associations, enseignants, élèves et parents d’élèves, syndicats, organisations patronales, élus.
Ils devraient être lancés conjointement «avec les parlementaires, députés et sénateurs, ainsi que les députés européens», a indiqué le ministre au Grand Jury.
La fin des débats est programmée pour le 28 février, interviendra donc un bon mois avant l'organisation des élections régionales. Une coïncidence que n'a pas manqué de souligner l'opposition.
Les débats, débuteront avec la présentation de questions et propositions du ministère «susceptibles d’être amendées et complétées»
Elles s’articuleront autour de deux thèmes.
l’identité nationale : Visera à répondre à cette question formulée par le ministère :
«Qu’est-ce qu’être Français aujourd’hui ?» Il s’agira principalement de discuter de
«La définition de notre nation» avec une série de propositions soumises au débat.
L’apport de l’immigration à l’identité nationale : Il conviendra de valoriser l’apport de
Qu'est-ce que l’identité nationale ?
L’IDENTITÉ est le sentiment de lui-même éprouvé par un individu ou un groupe.
Le candidat Nicolas Sarkozy à la présidentielle en 2007 en avait fait, avec
« La valeur travail », un de ses thèmes majeurs de sa campagne.
« L’identité française, c’est tout sauf un gros mot, dixit Sarkozy »
Aujourd’hui le président est toujours très motivé pour mettre le sujet sur le tapis :
Le soir de sa victoire au second tour de la présidentielle, il fait un vœu solennel :
«Je veux remettre à l’honneur la nation et l’identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d’être Français.»
«Je continuerai à parler de notre identité nationale car je crois que pour un peuple, c’est quelque chose d’essentiel.»La langue d’abord et surtout, «Le français est un ciment, le français est une culture, une manière de penser, une forme de résistance à l’uniformisation du monde.»
«La France, ce n’est pas une race, pas une ethnie, c’est tous les hommes qui l’aiment qui sont prêts à défendre ses idées, et les valeurs non négociables que sont :
La laïcité, l’égalité homme-femme, la République, et la démocratie.
Deux ans et demi plus tard, à mi-mandat,
le sujet ressurgit par le biais d’un grand débat lancé par son ministre, Eric Besson qui déclare :
«L’identité nationale n’est pas une honte. Ca
La campagne sur l’identité nationale accolée inévitablement au thème récurent du sécuritaire, et d’une immigration non maîtrisée, a scandalisé la gauche bienveillante qui réagit toujours de façon pavlovienne.
Les socialistes ont peur de ce débat ?
Laissons les délirer sur une éventuelle tentative d’OPA de l’électorat du Front National
Aujourd’hui l’approche n’est pas de s’appuyer sur les peurs, mais sur l’individu.
Le débat populaire sur l’identité nationale, est un signe de bonne santé démocratique.
En participant aux débats, on affirme son identité,
« Deviens ce que tu es » Nietzsche
60% de français sont favorables au débat sur l’identité nationale
80 % estiment que la langue, est le premier élément a constituer l'identité française,
La république, (64 %),
Le drapeau tricolore (63%),
La laïcité (61%),
Les services publics (60%),
La «marseillaise» (50%)
L’accueil d'immigres (31%).
(Sondage réalisé par l’institut CSA pour « le Parisien »)
Participons à ce grand débat, et interrogeons nous en premier lieu sur l’identité des individus qui est l’élément de base de la société.
Quels sont, alors, les éléments importants qui constituent l'identité de la France ?
Un individu peut être lié à plusieurs sources d’identité, avec des liens plus ou moins étroits.
L’identité collective est donc plurielle, car elle est composée par différentes identités individuelles, quelles sont ses sources :
Identité attributive, la race, l’ethnie, le sexe, l’âge, l’ascendance, la famille.
Identité territoriale, le continent, l’hémisphère, la zone géographique, le pays, l’Etat,
la province, la région, la ville, le village, le voisinage.
Identité politique, le parti, l’idéologie, le mouvement, la cause, la clique, le leader,
l’Etat, la faction, le groupement d’intérêt.
Identité économique, le secteur économique, la profession, le travail, l’occupation, le groupe de travail, l’employeur, l’entreprise, le syndicat, la classe sociale.
Identité sociale, le statut social, les amis, le club, l’équipe sportive, le collègue,
le groupe de loisir.
Identité culturelle, la civilisation, l’ethnie, la tribu, le clan, la religion, la nationalité,
la langue, et l’hymne national (la marseillaise)
Les valeurs de la langue française. .
Tous les Français du monde, doivent leur identité avant tout à leur langue.
Tous ceux qui ont choisi le français comme langue de prédilection, quelle que soit leur origine, leur race, leur religion, sont des Français, de fait ou de cœur.
Les valeurs de la Marseillaise.
Obligation pour l’ensemble des jeunes Français de chanter au moins une fois par an
la Marseillaise, ou encore la mise en place dans les préfectures de «cours d’instruction civique, ouverts à tous»
Les valeurs des principes républicains, démocratiques,
Famille et l’éducation nationale doivent inculquer et enseigner les règles et les définitions des mots : Nation, Peuple, Etat.
Le premier, qui regarde vers l’avenir, ne définit pas le citoyen par son origine ou par ses mœurs, mais par sa participation à un projet collectif.La Nation (avec une majuscule) désigne alors une communauté de destin. Le second, au contraire, enferme l’individu dans une appartenance fixée selon la « race », la « religion » ou la « tradition ».
La spécificité française, depuis la Révolution, c’est précisément le choix de l’universalisme contre l’ethnicisme
Après mure réflexion, une grande question se pose
Faut-il un débat sur l’identité nationale alors que nous construisons l’Europe ?
Ne pouvant accueillir toutes la misère du monde, faisons de l'immigration choisie, et en fonction de nos besoins. Par contre, ETRE FRANÇAIS, ÇA SE MERITE.
Etre installé en France depuis longtemps et légalement,
Connaitre notre langue et nos lois, et les respecter,
Faire une sorte de "service militaire-civique",
Participer avec une émotion non feinte à la cérémonie de remise du "diplôme",
C’est le minimum que nous devons exiger pour une intégration digne et réussie.
Par contre soyons intraitables avec ceux qui n'apportent que des problèmes au pays, Les clandestins, les délinquants en tout genre, et les profiteurs du système social.
Tout cela ne peut apporter que de la solidarité, et permettre de différencier les honnêtes gens des profiteurs du système.
Il nous faut une cohésion, former un groupe soudé
Jean Claude Bayaut Daban. (APRé)
sources : La depeche.fr