Comment l'Algérie fabrique t'elle des centenaires ?

Publié le par A.P.ré. (Frédéric Guyonnet)

 

COMMENT L'ALGERIE FABRIQUE-T-ELLE DES CENTENAIRES ?
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Savez-vous que l'on vit plus vieux , en Algérie que partout ailleurs dans le monde ? 

 

 

 


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Intéressante découverte faite par la Cour des comptes qui, en épluchant les comptes de la CNAV (Caisse Nationale d Assurances Vieillesse), l'organisme qui paye les retraites , a constaté que le nombre de retraites des centenaires algériens était particulièrement important. Il était même supérieur au total des centenaires recensés par l état-civil en Algérie. 

 

 

 


> Rolande Ruellan, présidente de la 6e chambre de la Cour des comptes qui a présenté 
le 9 juillet dernier un rapport sur la fraude sociale devant une commission parlementaire reconnaît le problème : « Il y a des retraités qui ne meurent plus dans les pays étrangers » dit-elle, insistant, en particulier, sur le nombre de retraités centenaires algériens. 

 

 

Pourquoi ? Comment ? C'est ce qu'a tenté de savoir la commission. « Il suffit de ne pas déclarer a la caisse de retraite le décès de l' ayant-droit » précise la magistrate. « Mais il n y a pas de contrôle ? » s'étonne un membre de la commission. « En Algérie nous n'en avons pas les moyens. Il faudrait mettre des contrôleurs itinérants dans tous les pays. Ce n est pas évident ! » , souligne-t-elle. C est ainsi que les algériens bi-nationaux, ayant travaillé en France deviennent immortels a partir du moment ou ils se retirent en Algérie pour leur retraite. Ce sont leurs enfants, voire leurs petits-enfants qui continuent a percevoir la pension de retraite, bien après leur mort. Et il ne faut évidemment pas compter sur les autorités algériennes pour faire la chasse aux fraudeurs.

 

 

On peut s'étonner, tout de même, qu'un organisme comme la CNAV qui verse chaque année 4 milliards d'euros de retraite à l'étranger, dont 1 milliard pour la seule Algérie, ne soit pas en mesure d'effectuer un minimum de vérifications :

 

 

    - soit en demandant, tous les deux ans par exemple, aux bénéficiaires de donner une preuve de leur existence - "Certificat de vie" comme cela se fait en France pour les professions libérales, notamment

 

 

    - Soit, en les invitant à se présenter dans les consulats de France pour percevoir leurs pensions. 

 

 

Il s'agit d'incompétence des responsables du contrôle de la CNAV, ou pire, de faute professionnelle. Dans une Sté privée, il y a belle lurette qu'ils auraient été licenciés.

 

 

 

 

 

Alors qu'aujourd'hui le dossier des retraites est au coeur des préoccupations des Français, il serait bon que nos responsables (politiques, Directeurs de Caisse ...) se penchent aussi sur cette question.

 

 

 

 

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Par Militant - Publié dans : Politique

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